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Sébastien DAVID Vigneron
11 août 2008

le temps n'est pas forcément au beau fixe...

alors voici encore une fois les aides de tonton DAVID:

                                              LE CIEL ET

LA METEO

  Pour pouvoir utiliser le ciel dans des prévisions météorologiques, il faut arriver à relier les différences positions planétaires à des phénomènes météorologiques.      

                               LES QUATRE ELEMEMTS

Comme on peut relier les « 4 Eléments » de la tradition aristotélicienne : terre, eau, air (air-lumière), feu (chaleur) aux 4 parties de la plante (racine, feuille, fleur, fruit), on peut aussi distinguer 4 types de temps en liaison avec les mêmes « éléments ».

Toutefois cette notion d’éléments n’est pas à prendre  comme le résultat d’une ultime décomposition d’un corps, en éléments insécables. Dans cette perspective, on a fait mieux depuis avec la théorie des atomes et des « particules élémentaires ».

C’est d’une dynamique qu’il s’agit, de 4 « impulsions » différenciées qui opèrent à partir de cette dimension du réel qui échappe à nos sens et aux instruments qui les prolongent. Et pour nous guider dans nos observations et nos prévisions nous utilisons ces repères dans le ciel que sont les mouvements des planètes sur les constellations du zodiaque 

       LES QUATRE IMPULSIONS ET LES QUATRE TEMPS

L’IMPULSION « CHALEUR » génère le temps de

LA DOUCEUR

Il convient d’abord de bien distinguer CHALEUR  et TEMPERATURE. Quand on dit « il fait chaud » on se réfère souvent à des températures estivales excessives. Or la température n’est qu’une composante du « temps qu’il fait » et elle est conditionnée différemment par les 4 impulsions cosmiques que nous avons distinguées.

            Cette impulsion va générer des températures moyennes (faible écart entre minima et maxima), des nuits douces malgré des ciels clairs, des brises tièdes et enveloppantes, un fond du ciel voilé d’une brume fine comme une gaze. En janvier et février, elle nous réjouit et nous inquiète par des journées printanières. Le soir et le matin, le ciel et les nuages effilés se colorent de rose et de bleu tendre.  S’il se forme davantage de nuages, leurs contours seront mal délimités, effilochés et leurs parties inférieures seront floues.

            En excès, cette impulsion peut procurer une sensation d’étouffement, un temps « lourd ». Les nuages bourgeonnent alors comme des choux-fleurs dans leur partie supérieure (cumulus), leur partie inférieure souvent floue peut se plomber (nimbus). Ils forment alors de très beaux cumulo-nimbus .En fin de journée, ils peuvent devenir tellement gros que leur partie inférieure (les nimbus) envahissent tout le ciel et un bel orage peut éclater, libérant les eaux sous forme d’averses de grosses gouttes et même de grêle.

   A l’extrême, c’est le climat équatorial avec sa végétation luxuriante.

2 images pour bien entrer dans la dynamique de cette impulsion.

- L’image du sein et des enveloppements maternels qui conditionnent la germination et la croissance de la plante

            - L’image de la braise.    L’élément « Chaleur » est souvent dans la tradition appelé élément « Feu ».Pour en comprendre le sens c’est la braise qu’il faut contempler : voir comment c’est toute la bûche qui dans son épaisseur devient braise et comment cette chaleur intérieure à la bûche se répand, nous enveloppe, et nous réchauffe intimement.

La flamme par la grande mobilité de ses formes effilées et ses nombreuses couleurs nous plonge dans l’élément « Air-Lumière » : ce sont les gaz, contenus dans le bois, qui en brûlant se manifestent dans la flamme.

L’IMPULSION « AIR-LUMIERE » assèche et durcit le temps

Elle met l’air en mouvement, le colore et l’assèche.

            Sa première action sur le temps est de rendre l’air plus mobile. Tout s’anime, les feuilles bougent… Tout est variable, la vitesse du vent, son sens aussi pouvant même créer des petits tourbillons. Et dans tous ces mouvements l’air se dessèche, la rosée du petit matin disparaît vite… 

           En diminuant l’humidité de l’air, il en diminue son pouvoir isolant. Les nuits se refroidissent davantage, les journées se réchauffent vite, augmentant les écarts entre minima et maxima. Si les jours sont longs, la température monte et c’est la canicule brûlante en été. Si les nuits sont longues, la température descend et c’est la brûlure des grands gels en hiver.

            En diminuant l’humidité de l’air, il en diminue aussi son effet de feutrage des couleurs, apportant beaucoup plus de contrastes. Les nuages, tout en diminuant d’importance, prennent des contours très nets dans le bleu du ciel qui s’intensifie, donnant en haute atmosphère ces grands filaments très joliment dessinés (cirrus), ou plus bas ces ciels « pommelés » de petits « choux-fleurs » (alto-cumulus), ou encore plus prés de nous ces « choux-fleurs » très bien dessinés, blanc-lumineux au dessus ( « cumulus de beau temps »).Mais si son action se prolonge, elle chasse totalement les nuages du ciel et nous prépare des aubes et des crépuscules multicolores.

A l’extrême, c’est le climat désertique de la zone sub-tropicale.

L’IMPULSION « EAU » génère un temps vivifiant et « rafraichissant »

            Cette impulsion augmente l’humidité de l’air avec toutes les conséquences que cela entraîne : rosée plus abondante et plus persistante, effet de couverture isolante plus importante limitant la montée comme la descente des températures, effet de feutrage des couleurs avec augmentation des gris plus ou moins clair, augmentation du nombre de nuages et de leur taille avec prédominance des nuages bas, gris (stratus) parfois tellement uniformes que l’on ne peut plus voir leur sens de déplacement, parfois tellement bas que l’on se retrouve dans du brouillard dense qui peut persister toute la journée.

             A l’extrême, c’est le climat tempéré océanique dans ses formes les plus humides : brouillard londonien, bruine et crachin fin Novembre en Normandie capable de se maintenir toute la journée sans interruption et n’apportant malgré tout pas plus de 8 à12 mm  d’eau en 24 heures.

            Plus à l’intérieur des terres cette impulsion peut nous apporter un air vif qui nous plonge dans une humidité fraîche sans être froide. L’air se met à « sentir l’eau ». Cela s’accompagne de défilés de nuages qui lâchent quelques gouttes ou nous fouettent par quelques bonnes giboulées (April showers en Angleterre). La pluie apportée par l’impulsion Eau intéresse et fertilise plus les parties vertes de la plante que la terre et les racines.  C’est l’impulsion Chaleur qui apportera les quantités d’eau suffisantes pour recharger les nappes et alimenter les racines.

L’IMPULSION «TERRE » semble produire des effets différents suivant les saisons..

Au printemps, cette impulsion  rafraîchit l’air, favorisant la condensation : rosée matinale plus abondante, plus de brumes et brouillards en fin de nuit et même possibilité d’une petite «  pluie du matin » qui cesse assez rapidement. A cette époque il n’est pas rare d’entendre à la radio, les commentateurs parler de « temps de Toussaint » à propos d’une météo en plein mois de juin

En automne, d’importantes impulsions cosmiques Terre semblent plutôt, en douceur, prolonger l’été.

En hiver, ce n’est pas elle qui paraît responsable des grands froids (c’est l’impulsion

Lumière), elle favoriserait plutôt la plus belle forme de condensation de l’eau : les cristaux de neige.

            En partant de l’idée d’une « impulsion cosmique Terre » comme un mouvement de densification à l’origine de notre planète, fruit et réceptacle du cosmos, on est peut-être plus à même de comprendre son action dans les phénomènes météorologiques.

Par ses interventions sur « l’être-terre réalisé » elle stimulerait sa fonction régulatrice en absobant certains excès du ciel pour les restituer ensuite comme en écho, avec modération..

             [Hypothèse suggérée par certaines observations dans les années antérieures . ( cf. Biodynamis N° 61 : « Les surprises de l’impulsion terre ») et à confronter à celles des années à venir ]

  L’EFFET DE CES IMPULSIONS DEPEND DU LIEU ET DE SON CLIMAT

            Les descriptions précédentes sont le fruit d’une collaboration entre un habitant de

la Touraine-angevine

et un habitant de

la Normandie

  Voilà comment un habitant des pays de

la Loire

décrit le temps typique de l’élément « Eau » : « Des nuages bien dessinés dans un ciel bleu intense, déferlent rapidement sans pour autant charger et couvrir tout le ciel. Ils peuvent donner quelques gouttes  » .Or c’est exactement les mots qu’utiliserait un habitant des côtes normandes pour décrire le temps typique de l’élément « Air-lumière ».

   En fait, l’action d’une impulsion « Eau » donne ce temps quand il agit sur un ciel sans aucun nuage, cas fréquent dans les pays de

la Loire

qui sont très liés à l’élément « Air-lumière » et toujours plus ou moins sous l’influence de cet élément. Alors que l’action d’une impulsion « Air-lumière » donne ce même temps s’il agit sur un ciel gris d’où tombent bruine et crachin, ce que l’on peut rencontrer en Normandie, région toujours plus ou moins dominée par l’élément « Eau ». En fait, dans les deux cas, ce temps résulte de l’action simultanée de l’ « Eau » et de l’ « Air-lumière ».

       De plus chaque région a une sensibilité très différente aux diverses impulsions. Le climat de la côte normande bien que dominé par l’élément « Eau », est très vite modifié par l’élément « Air-lumière » alors que les impulsions « Chaleur » et « Terre » vont peu changer le temps. Sous l’impulsion « Chaleur » des orages pourront éclater en fin de journée  à quelques dizaines de kilomètres à l’intérieur des terres, alors que le long de la côte on ne s’en apercevra à peine.

   

COMMENT SAVOIR LAQUELLE DES QUATRE IMPULSIONS  EST DOMINANTE ?

  Chaque fois qu’une planète séjourne devant une constellation, l’impulsion à laquelle cette CONSTELLATION est liée se trouve activée (voir le tableau page de garde).

  (Dans cet exposé, à chaque fois que le mot « planète » est utilisé , il comprend non seulement la lune mais aussi le soleil).

             L’importance de cette stimulation est très variable.

  Elle dépend de

la PLANETE

et tout d’abord de sa DISTANCE à la terre.

 

La LUNE

est de loin la plus active. C’est la constellation où elle se trouve qui régit en grande partie la météo (tout comme les jours de semis).

  Ensuite le SOLEIL est actif très régulièrement tout au long de l’année, de constellation en constellation.

  MARS, JUPITER et SATURNE le sont un peu moins.

  L’action d’URANUS, NEPTUNE et PLUTON n’est vraiment visible que s’ils sont soutenus par des aspects particuliers avec d’autres planètes.

  L’action de MERCURE et de VENUS est plus complexe. Quand, dans leur rotation autour du soleil, elles sont au delà de celui-ci vu de la terre, elles progressent dans le même sens que lui (sens direct : du Bélier au Taureau, au Gémeaux, etc. …). Elles atteignent le maximum de leur distance à la terre au moment où elles passent derrière le soleil (conjonction supérieure). Leur niveau d’action est alors semblable à celui de Mars, Jupiter et Saturne.

Par contre quand, en poursuivant leur rotation autour du soleil, elles atteignent, vu de la terre, leur écart maximum au soleil, elles repartent dans l’autre sens : c’est

la RETROGRADATION

et elles passent devant le soleil (conjonction inférieure). Elles sont alors à leur distance minimum à la terre. Pendant leur rétrogradation, leur niveau d’action sur la météo est nettement supérieur à celui du soleil.

    Pour les planètes plus lentes (Mars, Jupiter et les autres) la phase de rétrogradation a lieu quand la terre, dans sa rotation autour du soleil, passe entre la planète et le soleil et la dépasse ( provoquant vu de la terre  ce mouvement de recul  ).C’est donc également la période où la distance de la planète à la terre est minimum. Mais l’action sur la météo n’est vraiment visible que pour Mars qui est alors très proche de la terre.

    L’importance de la stimulation dépend de

la QUALITE DE

LA PLANETE

.

  Chaque planète est reliée à un élément (voir tableau de la page de garde). Lorsque l’élément lié à la planète est le même que celui lié à la constellation où elle séjourne, la stimulation est nettement augmentée. Elle l’est aussi mais à un moindre degré si les deux éléments sont  « Chaleur » avec « Air-lumière »    ou   « Eau » avec « Terre ». L’importance de cette augmentation dépend aussi de la distance de la planète à la terre.

    Vu de la terre, à chaque fois que deux planètes sont dans une relation angulaire particulière (= ASPECT) (voir page x), les éléments qui leur sont liés, ainsi que ceux des constellations où elles séjournent, sont nettement renforcés dans leur action. Par exemple, lorsqu’une planète change de constellation, on ne commence à en voir vraiment l’effet sur la météo que lorsqu’elle est dans un aspect particulier avec une autre planète.

  Parmi les aspects, les TRIGONES (angle de 120°) ont la particularité de presque toujours se faire devant deux constellations liées au même élément. Ceci le renforce tellement que leur action sur la météo dépasse celle de la lune (il détermine également les jours de semis).   

 

                        

                OPPOSITIONS ET CONJONCTIONS : ANTICYCLONES ET DEPRESSIONS

            

          Pour comprendre la météorologie on ne peut pas se contenter de décrire les modifications du microclimat régional qui se font le jour même de l’impulsion,  il est nécessaire d’observer les mouvements des grandes masses d’air qui sont régis par les anticyclones et les dépressions. Mais ces observations sont plus difficiles à faire car pour la plupart, les perturbations qui traversent

la France

(excepté sur la côte d’azur) se forment sur l’Océan Atlantique Nord et mettent 1 à 2 jours (ou plus) pour atteindre la pointe de

la Bretagne

et 2 à 4 jours (ou plus) pour l’Alsace. Par exemple, une forte impulsion « Chaleur » va apporter dans les régions qui y sont sensibles un bel orage en fin de journée, mais elle peut provoquer aussi une perturbation orageuse qui se formera sur l’Océan Atlantique et mettra deux  jours à traverser

la France. Elle

touchera donc toutes les régions les unes après les autres quelle que soit l’heure de la journée, pour atteindre l’Alsace trois jours après l’impulsion. Le temps régional résulte donc des impulsions du jour même, mais aussi de toutes celles des jours précédents qui ont plus ou moins modifié les masses d’air au cours de leur progression vers notre région.

    Qu’est-ce qui agit sur les masses d’air ?

  Les CONJONCTIONS (angle de 0°) ont une action très nette sur le développement des dépressions qui grossissent, se multiplient et se mettent en mouvement, fractionnant les anticyclones. Le baromètre a tendance à baisser, et  s’il monte, il le fait vite mais redescend aussi vite. C’est un temps de nouvelle lune. Les qualités des planètes en conjonction et la constellation où celle-ci a lieu nuance cette action. Par exemple, l’impulsion « Air-lumière », associée à une conjonction, peut mettre l’air en mouvements rapides et nous apporter une belle tempête.

  Les OPPOSITIONS (angle de 180 °) font grossir les anticyclones et stabilisent les masses d’air, provoquant les « patates » anticycloniques. Si le baromètre monte, il le fait doucement et reste longtemps haut. Mais une région qui est alors sous une dépression peut y rester aussi longtemps ! C’est un temps de pleine lune. Comme toujours, les qualités des planètes en opposition et celles des constellations où elles se trouvent alors, nuancent cette action. Si la « Terre » et l’ « Eau » dominent, l’anticyclone pourra apporter au moins l’hiver, des nuages  bas qui ne se lèvent pas pendant plusieurs jours, amenant des pics de pollution en ville. Si l’ « Air-lumière » domine, l’anticyclone dessèchera l’air  et pourra apporter de très grands froids l’hiver  et la canicule l’été.

  L’action d’une opposition peut être très forte. Si elle se fait entre 2 planètes « chaleur » (ou une « chaleur » et l’autre « air-lumière ») sur 2 constellations « Chaleur » et « Air-lumière » son action dépasse celle de la lune (et apporte un jour-fruit dans le calendrier des semis).

      Tout ce que nous avons signalé sur l’action des impulsions sur le microclimat doit aussi pouvoir être étendu à l’évolution des masses d’air, mais cela demande plus d’approfondissement .Nous en reparlerons les années à venir.

                               

  LES TABLEAUX MENSUELS

                                 LE CIEL DU MOIS ET

LA METEO

      

Les commentaires de cette rubrique n’ont évidemment pas pour but de décrire le temps qu’il fera. Ils sont valables pour la terre entière et le temps n’est pas le même partout.

            Leur but est d’aider à se familiariser avec les tableaux mensuels en signalant les événements astronomiques qui nous paraissent les plus importants et en signalant aussi dans quel sens ils agissent habituellement sur le temps.

            Ainsi chacun dans sa région pourra affiner ses observations. Tout d’abord voir comment chacune des impulsions agit sur le climat régional. Ceci permet un premier pas facile et déjà bien intéressant : nuancer, confirmer ou infirmer les prévisions des stations météorologiques, notamment lorsque celles-ci hésitent sur une limite de changement de temps.

  Ensuite observer quels sont les impulsions les plus actives dans sa région et hiérarchiser leur action. Eventuellement tenter de faire de même  avec les planètes et les constellations. Il sera alors possible, parmi  l’ensemble des évènements astronomiques, de faire ressortir ceux qui concernent le plus  notre région et de faire, au niveau régional, des prévisions météorologiques plus fiables.

        Bonnes observations à tous !

                                                                  Guy David et Didier de

la Porte

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Commentaires
C
Très pédagogique, intéressant, à expérimenter, j'adore....Tonton David ou Steiner ?...
Sébastien DAVID Vigneron
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